Un jardin d’aromatiques

Dans le programme de rénovation de l’ancienne piscine, l’ancien solarium a été « décroûté » sur une surface de 100 m² et creusé à 50 cm environ de profondeur, pour créer l’emplacement d’un jardin. Le choix de le consacrer à la culture de plantes aromatiques est pensé dès le début de l’association, en synergie avec l’animation d’une tisanerie. La production alimente un stock de plantes séchées et conservées. Jardin et tisanerie sont les deux volets d’une activité de fond de la Halle des Iris, à partir de laquelle se déclinent d’autres propositions relatives à la connaissance (balades botaniques, art de la tisane, culture, multiplication et transformation des aromatiques…), au bien-être et le bien vivre par le rapport à la nature dans le cadre de l’alimentation, du rapport social et de la qualité du cadre de vie.

En 2024, le jardin avait été partiellement cultivé en raison de la mise à disposition tardive de la Halle Iris, nous donnant le temps d’observer les zones d’ombre et de plein soleil au printemps et en été, ce qui a déterminé le choix des variétés et la disposition du jardin pour la saison 2025, d’autant que l’arrosage se fait manuellement à partir d’un belle pompe à bras reliée à une citerne enterrée et alimentée par les eaux pluviales.

Ce printemps 2025, nous avons fait un gros travail de préparation du sol argileux par l’apport de compost, de terreau, de substrat récupéré de la champignonnière Champiloop à Eybens, sur toute la surface disponible. Collectivement, nous avons choisi et listé les plantes aromatiques et florales et élaboré un plan de sorte à distribuer les plants selon leur besoin d’exposition et à ménager des chemins d’accès pour former un ensemble fonctionnel et esthétique. Des plants en godets ont été achetés auprès de la Ferme Aromatique à Varces et de Mille pousses à Grenoble, pour une plantation échelonnée d’avril à juin. Des bénévoles ont été sollicités pour constituer une équipe d’entretien et d’arrosage du jardin pour toute la période estivale. L’activité de cueillette, de séchage sur des claies ou en suspension dans la yourte, s’est échelonnée tout au long de l’été et de l’automne en fonction des espèces et de la générosité des plants.